nom, prénom(s): Il s'appelle Max Donovan Christensen. emploi/études: Il est étudiant en chimie. argent: il est dans la moyenne. date et lieu de naissance: 12 Juillet 1996 à Atlanta. nationalité et origines: américaine. situation amoureuse: célibataire. orientation sexuelle:bisexuel . caractère: intelligent, débrouillard, sensible, minutieux, enthousiaste, introverti, discret, timide, anxieux, apeuré, impulsif

01.Max n'a pas choisi sa famille, une mère junkie et un père violent et alcoolique. Tout ça parce qu'il avait perdu son emploi à la mairie. Il  a rejeté la faute sur Max, le bébé. 02.Il grandit dans la violence, les insultes et les coups. Mais Max ne disait rien, il n'osait pas se plaindre. 03. Il grandit mais se retrouva de nouvelles fois à l’hôpital, la première fois c'est parce que son père en le poussant dans les escaliers, lui fit se tordre la cheville . 04.Il se rapprocha d'une famille voisine, sans vraiment dire pourquoi il passait beaucoup de temps hors de sa propre maison. Mais les Christensen le voyait souvent triste ou avec un plâtre. 05.Il grandit et Max commença à répondre à son père, à se révolter contre sa tyrannie et sa violence, ce qui accentua les coups qu'il prenait. Un jour, il n'alla plus au lycée parce que son père l'avait tellement cogné que son visage était meurtri. Lorsqu'il retourna au lycée, il prétexta avoir été maladroit et être rentré dans un mur. C'était toujours ça l'excuse.  06.Alors qu'il avait 17 ans, son père le cogna si fort, que Max voulut s'enfuir. Mais il l'avait cogné à la tête, et Max n'en sentit pas les effets tout de suite. Il commença à descendre dans la rue et il finit par s'évanouir, à bout de nerf et épuisé. 07. Il se réveilla à l'hôpital en se demandant ce qu'il faisait là. Ce n'était pas ses parents qui étaient à ses côtés mais son voisin, monsieur Christensen, qu'il commençait bien à connaître, Max finit par craquer et dire toute la vérité à propos de ses parents. 08. Ce fut comme ça, qu'il fut adopté par les Christensen, un an avant sa majorité, il allait changer de vie, voir que la famille, ce n'était pas se faire frapper par ses parents et ne rien dire. Max était soulagé et ravi de rester avec eux, ce n'était pas des inconnus à ses yeux. 09. Son enfance l'aura horriblement marqué, il a encore des cicatrices restantes sur son corps et une tendance à rester renfermé mais Max est devenu un bon ami et essaye d'être le meilleur des petits frères. Il a été sauvé, alors il est reconnaissant. 10. Aujourd'hui, Max va mieux, ça fera 5 ans qu'il a retrouvé une vie à peu près normale, et il cache son passé comme il peut même s'il subsiste des restes dans son comportement parfois. Il a peur d'énormément de choses dont d'aller chez le médecin, ou à l'hopîtal mais il fera comme si de rien n'était pour n'inquiéter personne.

Il encaissait les coups, sans rien dire, sans crier. Son père avait encore l'alcool mauvais ce soir et il s'en prenait à Max parce que la table n'était pas mise et le dîner était pas prêt. Maintenant qu'il avait 16 ans, il devait tout faire à la maison. Sa mère était trop défoncée pour faire quoi que ce soit et son père ne voulait pas bouger le petit doigt. "Qu'est-ce que tu glandes, Max, j'ai la dalle! Dépêche toi ou je te refais le portrait..." . La menace, toujours cette même menace. Max avait bien envie de répliquer qu'il lui avait déjà refait le portrait mais son père avait déjà trop bu. Il était plus dangereux. Il n'y avait plus rien dans le frigo. Il n'avait pas intérêt à dire ça à son père ou il allait lui casser un bras. Il avait déjà fait pire pour moins que ça. "Je sors, je vais aller chercher des pizzas..." lança la voix tremblante de Max. Mais son père ne s'occupait déjà plus de lui. A son plus grand soulagement. Max était dehors, il observait tristement les maisons des voisins. Il n'y avait jamais de cris, jamais de pleurs. Max rêvait d'une telle chose. Il passa devant chez les Christensen. Il aurait aimé venir sonner à la porte mais s'il mettait trop de temps, son père le tuerait. Alors à regrets, il s'éloigna. Il se rendit à l'épicerie du coin et prit deux pizzas
à réchauffer.

Lorsqu'il rentra et qu'il mit les pizzas dans le four, Max sentit le danger. Il n'y avait plus un bruit à la maison. Son père était derrière lui, le regard meurtrier. Il n'avait pas été assez vite. Il n'eut pas le temps de réagir. Sa tête heurta le mur, une fois. Son père se fit un plaisir de le rouer de coups jusqu'à ce que Max le supplie d'arrêter. Ce fut la minuterie du four qui l'arrêta. L'adolescent n'avait plus faim.Il saignait de partout. Il crut même qu'il allait mourir sur le champ....

Max se réveilla en sursaut, il était dans sa chambre en sécurité. Heureusement, il n'avait pas hurlé pour ne réveiller aucun Christensen. Il faisait encore des cauchemars. Des terreurs nocturnes sur ce qu'il avait vécu. Il était en sueur mais bien en vie. Ca faisait 5 ans qu'il était chez les Christensen. 5 ans qu'il n'avait pas revu son père , ni même sa mère mais qu'il n'avait pas envie de revoir. Il avait l'impression qu'il s'en remettrait jamais, que toute sa vie, il serait poursuivi par son passé.

Et puis, il y avait l'université, ses études. Il avait l'impression d'être un échec ambulant, tellement qu'il avait peur d'échouer. Il n'avait pas confiance en lui. Ni en ses capacités. Et puis, il y avait ce prof là, il l'intimidait tout autant que Max l'admirait. Mais qui voudrait d'un type comme lui. Qui voudrait d'un garçon qui se réveillait toutes les nuits en pensant mourir de la main de son père. Qui voudrait d'un garçon aux multiples cicatrices et blessures qui l'empêchait de faire du sport? Personne. En tout cas personne de sensé. Même avoir des amis, oh, il en avait, une petite bande d'amis à qui il cachait la vérité. Par peur d'être rejeté encore une fois. Parce qu'après tout, tout était de sa faute.