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(braith), the missing pieces of my heart.

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Nomi Blake
Nomi Blake
« admin ❖ We are Kings and Queens »

pseudo : sweet poison (anaïs).
arrivé(e) le : 07/07/2018
messages : 108
points : 467
avatar : sarah drew.
autres comptes : aodren (bob morley).
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âge du perso : trente-cinq ans, déjà trop de déceptions et une horloge biologique qui tourne beaucoup trop rapidement.
emploi : elle est censée être avocate, mais pour l'heure elle est surtout l'assistante d'un grand avocat, un requin dont elle n'apprécie pas vraiment le travail.
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MessageSujet: (braith), the missing pieces of my heart. (braith), the missing pieces of my heart. EmptyJeu 12 Juil - 0:57

cause Without you, I'm just a sad song.
You and I, We're like fireworks and symphonies exploding in the sky. With you, I'm alive Like all the missing pieces of my heart, they finally collide. So stop time right here in the moonlight, 'Cause I don't ever wanna close my eyes. Without you, I feel broke. Like I'm half of a whole.Without you, I've got no hand to hold.


Il fallait qu’elle lui parle. Depuis des heures maintenant, la rousse était accrochée à cette idée. Braith n’avait pas répondu à son dernier message et la rousse ne pouvait pas s’empêcher de se demander si elle n’avait pas compliqué sa relation avec Braith avec sa question. Sans doute que ça ne se faisait pas d’aller voir son meilleur ami pour lui demander d’avoir un bébé avec elle.  Sur le coup, ça lui avait semblé être une bonne idée. Elle voulait un bébé, mais elle n’avait pas trouvé l’homme idéal, au contraire, à trente-cinq ans, elle était toujours célibataire, parce que toutes ses histoires s’étaient mal terminées, c’était un peu comme si elle était maudite de ce côté-là. Braith lui par contre, il était encore là, à ses côtés, depuis dix ans maintenant, le seul qui ne l’avait jamais laissé tomber, alors ça semblait presque logique qu’il était la personne idéale avec qui avoir un enfant. C’était compliqué cette histoire, mais si elle n’arrivait pas à le convaincre, elle n’aurait peut-être jamais d’enfant. Elle ne voulait pas avoir un bébé toute seule. Elle voulait que son enfant ait un père sur qui il pourrait compter, quelqu’un de fiable et là encore, Braith était celui qui correspondait le mieux à cette description. Il lui semblait que Braith était vraiment l’homme idéal avec qui se lancer dans ce genre de projet et pourtant, elle avait bien senti que sa proposition avait lancé un froid entre eux deux. Elle le voulait ce bébé, mais elle ne voulait pas perdre Braith. Il était son meilleur ami, il était précieux à sa vie, alors, elle ne pouvait pas imaginer qu’il disparaisse comme ça, du jour au lendemain, elle avait besoin de lui. Nomi, elle serait perdue dans Braith dans son quotidien, alors évidemment qu’il fallait qu’elle fasse quelque chose pour sauver cette relation avant qu’il ne soit trop tard. Sans réponse de la part de son ami, les derniers jours avaient été longs et elle s’ennuyait de lui, le travail était encore plus chiante et démoralisant que d’habitude, alors aujourd’hui, elle avait attendu avec impatience le moment où enfin elle pourrait quitter le bureau, elle avait surveillé l’heure comme une folle, ignorant presque ce qu’on pouvait lui raconter, tant elle avait hâte de s’en aller.

Elle avait rapidement récupéré ses affaires avant de partir en direction de chez Braith. Elle n’avait même pas envie de repasser chez elle avant d’aller voir le jeune homme, tant pis si elle rêvait de se débarrasser de ses talons hauts et de retirer ce tailleur dans lequel elle avait l’impression d’avoir beaucoup trop chaud et trop serrée. L’été n’était pas la meilleure période de l’année quand on n’était pas en vacances. Tant pis pour elle, elle allait survivre à tout ça et peut-être qu’elle s’en prendrait un peu avant la fin de l’été des vacances, tient. Elle avait sauté dans le premier métro, soupiré en silence, parce que c’était blindé, comme d’habitude et une fois arrivé à bon port, elle s’était arrêtée à la pizzeria du coin, histoire de ramener de quoi manger, ce serait plus convivial comme ça. Elle avait même pris une bouteille dans une supérette au massage, probablement de la piquette, mais c’était le geste qui comptait après tout. Elle avait ensuite traversé encore quelques rues, en tentant d’oublier ses pied douloureux pour rejoindre l’immeuble du jeune homme, entrant le code du digicode, comme si elle était chez elle. Elle venait assez souvent ici pour le connaitre par cœur, ce fameux code, chez Braith, c’était presque sa deuxième maison, depuis qu’elle le connaissait. Dans l’ascenseur, elle s’était sentie anxieuse, comme si elle jouait sa vie. Elle n’avait pas envie de perdre Braith, même si elle voulait vraiment un bébé. Peut-être qu’elle finirait par trouver une autre solution. Il allait bien falloir qu’elle se rende à l’évidence, qu’elle devait avoir ce bébé toute seule. Elle pourrait toujours compter sur sa mère et ses sœurs pour l’aider. Sur Braith aussi, en tant que parrain, plus qu’en tant que père. Est-ce que ça lui irait comme ça ? Est-ce qu’elle devait lui demander ça ? Est-ce qu’elle devrait même ramener le sujet sur le tapis ? Elle ne savait pas et, au milieu de ses réflexions, la rousse eu l’impression que l’ascenseur avait été beaucoup plus rapide que d’habitude. Elle prit alors son courage à deux mains, avant d’aller frapper à la porte du jeune homme, lui offrant un grand sourire aux lèvres. « Hey. » Qu’elle lança dans un premier temps, avant de montrer la pizza qu’elle avait avec elle. « J’ai ramené à manger. Tu vas bien ? T’es occupé ? Je te dérange ? » Elle aurait pu continuer à enchainer les questions comme ça, comme une idiote pendant un moment, mais mieux valait qu’elle se taise maintenant et qu’elle lui laisse une chance de répondre à ce qu’elle venait déjà de demander. Elle en avait d’autres pourtant, dont une, juste là, au bord de ses lèvres, elle voulait savoir s’il lui en voulait pour ce qu’elle lui avait demandé, s’il l’évitait pour ça, s’il y avait un problème entre eux à présent. Si ça devait être le cas, elle était déjà en train de préparer tout un tas d’excuses dans un coin de sa tête, parce qu’elle voulait vraiment arranger les choses entre eux, qu’elle était venue pour ça et que Nomi, elle n’était pas du genre à se dégonfler.
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Braith Wheeler
Braith Wheeler
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pseudo : MARY-W. (marie)
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âge du perso : trente-six ans.
emploi : ancien reporter, baroudeur et aventureux, il s'est posé aujourd'hui, depuis deux ans, journaliste derrière un bureau, qui stagne à new york.
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MessageSujet: Re: (braith), the missing pieces of my heart. (braith), the missing pieces of my heart. EmptyVen 13 Juil - 18:50



when i'm with you, all lines blur
braith wheeler & nomi blake
life is wonderful, cause you shine through, there’s no one that makes me feel like you do. and i will sing because you're beautiful in all that you are. i will stay true to you, from the day that i met ya’, i couldn’t forget ya’. you stuck in my mind.

Tout ce qu'il pouvait faire ces derniers temps, Braith, pour essayer d'un tant soit peu sauver les apparences, c'était d'bosser encore plus, de trimer à fond, même chez lui, histoire de rattraper le retard qu'il accumulait insidieusement. C'était comme s'ils s'étaient tous donnés le mot pour lui prendre la tête ; entre les mensonges et des paroles pleines de vérités dont il se serait bien passé, le jeune homme pourtant, n'savait déjà plus ce qu'il aurait préféré. Peut-être qu'on le laisse tranquille : qu'à New York, Alison n'revienne jamais, certainement pas pour piquer un poste qui aurait pu, peut-être, être le sien à lui un jour. Et que Nomi, elle, n'ait pas des envies folles et l'intention d'l'impliquer dedans, comme s'il n'avait que ça à faire. Parce que ouais, y'avait que ça à dire, sur les idées de la rousse, c'était fou, démentiel même, probablement désespéré, et en d'autres circonstances, le Wheeler aurait eu assez de recul pour pouvoir la prendre en pitié, trouver les mots pour la réconforter et lui remonter le moral. Là, c'était une toute autre histoire : il était privé d'tous ses arguments, de toute sa capacité à aligner des songes, et même de son désir de le faire. Ouais, il s'était dit que quitte à crouler sous le boulot, au moins que ça lui serve de prétexte pour n'pas renouer contact avec sa meilleure amie. Elle avait beau lui envoyer des messages et parfois même l'appeler dans la soirée, il l'évitait soigneusement : et de toute manière, il était si vite forcé de retourner face à l'écran de son ordinateur pour essayer de trouver l'inspiration et remplir son quota d'articles pour chaque une, qu'il oubliait presque le reste. Presque. Parce que comment oublier ça, hein ? Son amie qui venait jusqu'à lui, pour lui demander d'avoir un bébé avec elle – définitivement l'idée la plus absurde qu'elle n'avait jamais eue, et peut-être bien que dans les multiples tentatives de le joindre qu'elle avait conduites jusque-là, il y avait bien eu des moments, ici ou là, où la Blake avait juste voulu lui parler pour tout effacer. Mais comment faire, hein ? Il savait en son for intérieur, Braith, que quand elle avait une idée en tête, Nomi en démordait très rarement. C'était ainsi qu'elle construisait toute sa vie, et qu'elle alimentait, encore aujourd'hui, des rêves plus grands qu'elle. Un genre de naïveté, ou d'optimisme, qu'il se plaisait à côtoyer au quotidien : au moins, dans la grande New York, No' était toujours une fille qui réussissait à sourire, à trouver l'argument positif dans un océan de choses qui pourraient bien facilement être mornes et ternes. Il aurait bien eu envie d'lui parler de sa propre rancœur en ce moment, d'Ali qui était revenue dans sa vie, des choses qu'elle lui avait cachées et des conneries qu'il avait faites à cause de ça. D'sa carrière, qu'il n'voulait pas foutre en l'air, mais qu'il n'voulait pas passer à travailler comme subordonné de son ex, celle qui l'avait trompé et avait passé ces dernières semaines à lui faire croire qu'elle n'était pas mariée, comme si quelque-chose entre eux deux aurait pu refaire surface. Ouais, il s'était pris à espérer certains trucs ces temps-ci, et il était tombé de haut – quand bien même il n'aurait pas dû être surpris, franchement. Mais au fond, y'aurait bien eu Nomi, il s'disait, pour trouver quelque-chose à dire pour lui remonter l'moral, un tant soit peu. A quoi bon, hein ? Il s'demandait bien comment elle le voyait, maintenant, sa meilleure amie, pour avoir des idées saugrenues comme celle d'faire un gosse avec lui. Comment est-c'qu'elle comptait s'y prendre, hein ? Avec un don de sperme qu'elle pourrait demander dans n'importe quelle clinique de la ville, avec un donneur anonyme ce qui, définitivement, rendrait la situation bien moins compliquée ? Ou est-c'qu'elle s'voyait déjà passer par toutes les étapes les plus bizarres et dérangeantes entre eux deux ?

Fallait, après tout, faire pas mal d'choses pour qu'une femme tombe enceinte ; ouais, généralement, ça n'arrivait pas qu'en claquant des doigts, dans une formule magique, parce qu'il disait oui et qu'soudainement, tout était parfait. Rien n'était parfait – parce qu'à force d'cogiter, il en était arrivé à s'demander si tout ça, c'n'était pas juste l'histoire de leur relation, à cultiver pendant dix ans leur lien, pour en arriver là. Ils n'étaient pas en couple, ils n'avaient jamais tenté quoiqu'ce soit à ce niveau-là, et d'toute manière, Nomi elle-même n'avait jamais fait preuve du moindre intérêt pour lui dans ce sens-là, mais elle lui demandait de l'aider à avoir un bébé. Comme si c'était si simple, comme si ça n'pouvait pas foutre toute leur amitié en l'air – peut-être que la rousse était tant persuadée de n'rien avoir à perdre, qu'elle s'en fichait même, de leur amitié. Dans l'intérêt d'tout le monde, alors, vraiment, mieux valait que Braith n'passe pas trop de temps à penser à la proposition de la Blake : lui qui venait de s'reprendre dans la gueule la réalité que les femmes, parfois, pouvaient mentir comme elles respiraient, il avait l'intention d'donner au moins le bénéfice du doute à Nomi. Quitte à c'que ce soit plus naïf qu'autre chose. Il avait besoin de temps, alors : ouais, que ce soit donc ça qui ressorte de cette histoire. C'n'était pas la première fois, hein, que No' et lui passaient des jours et des jours sans se parler, sans pouvoir se voir, et juste en échangeant quelques news limitées par le biais des réseaux sociaux ou de leurs téléphones. Il fallait juste qu'il fasse l'effort, tout simplement, de lui faire comprendre qu'il avait trop de travail pour parler de tout ça, pour déjeuner ou passer une soirée avec elle : ce qui, mine de rien, était la vérité, au moins à quatre-vingt pour cent. Parce que d'l'autre côté, ses articles n'avançaient pas bien vite : il se passait plein de choses à New York, tous les jours, et les nouveautés s’enchaînaient à la vitesse de l'éclair- mais Braith, lui, il était frappé par le syndrome de la page blanche. Et ce n'serait certainement pas Ali qui le sortirait de cette merde- et même si elle devait l'aider, il préférait, à ce jour, démissionner plutôt que d'lui devoir quoique ce soit, à celle-là. Il était rancunier comme ça, le brun, et elle devait être assez bien placée pour le savoir. Il semblait alors, qu'elle le laissait bosser à son rythme- de l'autre côté, il arrivait à l'heure, il n'partait pas avant la fin de sa journée, et il fournissait au moins quelques trucs pour se montrer toujours actif, au sein du bureau dans lequel il se sentait plus coincé que jamais. Lui qui avait renoncé à son job de photographe, de reporter vaquant ici et là au gré de – presque – ses envies, lui qui avait aspiré à un genre de stabilité lui permettant de se reposer quelques années, jusqu'à ce qu'il en soit las, découvrait maintenant au combien l'évasion et l'étranger pouvaient lui manquer. Peut-être qu'il devrait prendre des vacances, tiens. C'est ce songe qui le fit soupirer, quand il fut forcé de s'extraire de son travail, encore une fois, alors qu'il avait déjà passé une bonne partie de sa soirée absorbé par celui-ci, avec rien d'autre qu'une tasse à café en guise de compagnie. Quelqu'un avait frappé à la porte, et il n'avait presque pas entendu- tout comme il avait oublié l'existence du temps, depuis qu'il était rentré chez lui. Alors Braith mit quelques longues secondes avant de s'lever, laissant ses lunettes sur la table de la salle à manger où il s'était installé, et avait déjà éparpillé quantité de paperasses ; un bordel alien, dans l'ambiance toujours ordonnée de son appartement. Il avait bien l'droit, en ce moment, hein, d'être éparpillé, physiquement et mentalement tout à la fois. Et ça n'allait pas s'arranger, qu'il s'dit, en ouvrant la porte pour reconnaître Nomi : à c'prix-là, il aurait préféré que ce soit juste un voisin lui demandant d'la farine- ils en étaient là, si profondément perdus dans la confusion et l'incompréhension, eux deux. « Hey. » qu'il dit, quand même, sans hostilité mais certainement pas aussi chaleureux que d'autres fois- c'n'était pas tant parce qu'il était en colère, qu'nerveux. Nerveux qu'elle ouvre la bouche pour lui proposer qu'ils vivent ensemble parce qu'elle se sentait seule ou qu'ils se marient parce qu'elle avait soudainement envie d'avoir une alliance à son doigt. Maintenant, elle lui semblait être impétueuse comme ça, Nomi, et tant pis pour les conséquences, hein ? Aucun sarcasme, aucune pique cinglante ne lui vint, heureusement, face à l'habituel caractère, si familier, de la rousse- il aurait presque pu être tenté de sourire, d'au moins s'dérider, face à ce qu'il reconnaissait chez elle comme une nervosité bien similaire à la sienne. « Um... j'bossais. Mais-... ça va. » c'était paradoxal, vraiment : quelques secondes plus tôt, il aurait voulu que ce soit n'importe qui à sa porte, plutôt que sa meilleure amie. Mais elle était là, désormais, face à lui, et elle faisait tant partie de son monde qu'il n'pouvait pas juste... résister, s'distancier comme il aurait pu vouloir le faire. Alors il s'écarta, lui faisant comprendre d'entrer, dans un haussement d'épaules : peut-être qu'il savait, au moins que quoiqu'il advienne, il lui devait au moins ça, une discussion, une chance d's'expliquer. S'ils fuyaient, y'avait plus de chances qu'ils se perdent, plutôt que ça n'arrange quoique ce soit.
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Nomi Blake
Nomi Blake
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âge du perso : trente-cinq ans, déjà trop de déceptions et une horloge biologique qui tourne beaucoup trop rapidement.
emploi : elle est censée être avocate, mais pour l'heure elle est surtout l'assistante d'un grand avocat, un requin dont elle n'apprécie pas vraiment le travail.
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MessageSujet: Re: (braith), the missing pieces of my heart. (braith), the missing pieces of my heart. EmptyDim 15 Juil - 15:44

cause Without you, I'm just a sad song.
You and I, We're like fireworks and symphonies exploding in the sky. With you, I'm alive Like all the missing pieces of my heart, they finally collide. So stop time right here in the moonlight, 'Cause I don't ever wanna close my eyes. Without you, I feel broke. Like I'm half of a whole.Without you, I've got no hand to hold.


Nomi, elle était du genre à vouloir tout un tas de trucs et elle se donnait les moyens d’y arriver. Elle avait une liste soigneusement écrite dans un joli carnet, que son père lui avait offert bien des années plus tôt. Son père, il s’était dit qu’elle réussirait à accomplir chacun des rêves qu’elle écrirait là-dedans, il avait cru en elle et maintenant, il n’était plus là. Au moins il ne pouvait pas se rendre compte d’à quel point elle  avait du mal à s’en sortir avec tous ces trucs qu’elle voulait réaliser. Elle voulait voyager, mais elle ne pouvait se le permettre, sinon, elle avait l’impression qu’on allait la virer et là, elle devrait dire adieu à ses rêves professionnels. Elle ne voulait pas passer sa vie dans ce genre de cabinet, ce qu’elle voulait Nomi, c’était servir des causes plus grandes que ça, des causes humanitaires et faire quelque chose de bien. Mais elle avait aussi besoin d’être reconnue dans le métier, alors elle était coincée dans cette firme, parce que personne ne voudrait engager une fille qui n’était qu’une simple assistante. Elle avait l’impression d’être coincée dans un cercle vicieux et elle n’avait aucune idée de comment elle pouvait faire pour en sortir. En plus de ça, elle voulait des enfants, elle voudrait même un mari, une relation qui durerait pour le restant de ses jours et là aussi, y avait rien qui marchait. Elle n’arrivait pas à s’engager dans des histoires qui marchaient. Depuis que son fiancé était mort, plus de dix ans plus tôt, aucune de ses relations ne l’avait conduite aussi loin. Le truc, c’était qu’à trente-cinq ans, elle approchait d’un âge auquel avoir des enfants allait être difficile et après ça, ça deviendrait même impossible, alors elle n’avait plus le temps d’attendre que le mec idéal se pointe dans sa vie, d’ici qu’elle le trouve, elle n’aurait plus un seul ovule de fonctionnel, alors il fallait qu’elle ait ce bébé le plus vite possible.

L’avoir avec Braith, ça lui avait semblé être la solution idéale. Y avait pas besoin d’être amoureux et marié pour avoir un bébé non ? y avait plein de gens qui avaient des enfants et qui finissaient par divorcer et pour qui les choses marchaient très bien, alors pourquoi est-ce que ce serait impossible que ça marche entre deux meilleurs amis hein ? S’il fallait voir les choses de façon très rationnelle et logique, ça n’avait rien d’absurde. Ils étaient deux personnes très proches l’une de l’autres, deux personnes qui avaient confiances l’une en l’autre. Y avait pas d’histoire d’amour entre eux, mais est-ce que ce n’était pas plus mal ? L’amour, c’était ce qui réunissait les couples, mais c’était aussi ce qui les séparait, eux au moins, ils n’allaient pas se réveiller un beau matin en se disait qu’ils ne s’aimaient plus. Il pouvait coucher avec qui il voulait sans que ce soit la tromper et réciproquement. Leur lien était plus solide que celui qui unissait les couples, alors, vu, comme ça, ça ne semblait pas complètement fou. Ça n’avait pas semblé si idiot que ça, jusqu’à ce qu’elle se retrouve en face de Braith à lui poser la question. Ouais, là, elle s’était sentie complètement ridicule. Maintenant, le silence de son ami lui prouvait qu’elle avait été la reine des connes. Elle était trop attachée à Braith pour le perdre pour ça. Il fallait qu’elle revoie ses plans et qu’elle accepte d’avoir ce bébé toute seule. C’était sa dernière chance. Si elle voulait ce bébé et que Braith ne voulait pas l’avoir avec elle, alors il fallait qu’elle le fasse toute seule. Ça allait être dur, mais si elle attendait encore plus longtemps, elle n’aurait juste pas d’enfants. Alors il fallait qu’elle arrange les choses avec Braith et après, elle se renseignerait pour avoir ce bébé toute seule, quand bien même elle n’avait aucune idée de comment ça se passait. Est-ce qu’on allait lui donner un magazine dans lequel elle allait devoir choisir un donneur de sperme ? Le genre de type inconnu qu’elle devrait sélectionner en fonction de son boulot et d’un petit bout d’histoire de rien du tout. C’était stressant, évidemment, mais si fallait passer par là pour être maman, alors elle le ferait et tant pis si on devait la juger pour ça. Forcément qu’on la jugerait, cette pauvre fille incapable d’avoir un bébé sans passer par cette solution. Ce ne serait pas faux dans le fond, parce qu’elle était encore célibataire, alors qu’elle avait déjà trente-cinq ans, ouais elle avait foiré plein de choses dans sa vie et si elle ne se bougeait pas le train, elle allait foirer sa chance d’être mère et son amitié avec Braith, alors évidemment, il fallait qu’elle fasse quelque chose et c’était la raison pour laquelle elle était venue jusqu’à chez Braith ce soir. Au moins, il lui avait ouvert la porte, c’était déjà bon signe. « Ah oui ? » Qu’elle lui répondit, alors qu’elle rentrait dans l’appartement, un peu comme si elle rentrait chez elle. « Une pause, ça te fera pas de mal. » Elle aurait pu lui dire qu’il travaillait trop, qu’il allait s’épuiser, mais venant d’elle, ce serait hypocrite, sans aucun doute. Elle sortait tout juste du boulot elle et ce n’était pas rare qu’elle continue de bosser une fois chez elle et il le savait très bien. « T’as faim j’espère. » Elle déposa sa pizza et sa bouteille de vin sur la table basse, pour s’en débarrasser. Est-ce qu’il fallait qu’elle parle de ce qui s’était passé la fois dernière ou juste qu’elle fasse comme si de rien n’était ? Elle ne savait pas trop, c’était compliqué cette situation, mais c’était elle qui l’avait provoquée. « Alors, quoi de neuf ? » Ils ne s’étaient pas parlé depuis trop longtemps d’après elle, alors il devait bien avoir des choses à raconter depuis le temps non ? Elle, elle en avait sans doute, parce qu’elle racontait facilement sa vie, même les petits trucs insignifiants. C’était horrible d’ailleurs, ce silence de la part de Braith parce qu’elle avait attrapé son téléphone un nombre de fois incalculable pour lui envoyer un message, avant de se désister en voyant les autres messages, laissés sans réponses. Elle avait besoin de lui dans son quotidien, alors il fallait arranger les choses, tout de suite.

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Braith Wheeler
Braith Wheeler
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MessageSujet: Re: (braith), the missing pieces of my heart. (braith), the missing pieces of my heart. EmptyMer 25 Juil - 16:52



when i'm with you, all lines blur
braith wheeler & nomi blake
life is wonderful, cause you shine through, there’s no one that makes me feel like you do. and i will sing because you're beautiful in all that you are. i will stay true to you, from the day that i met ya’, i couldn’t forget ya’. you stuck in my mind.

Il n'savait pas spécialement c'que ça pouvait signifier, pour Nomi ou même pour une femme, d'avoir un enfant. C'était facile pour les mecs, c'était bien connu : eux, ils n'se retrouvaient pas avec un gosse dans le ventre pendant neuf mois, et plein de responsabilités et de conséquences physiques et mentales pendant tout c'temps. Et ça, c'était sans compter l'accouchement, dont on parlait comme la chose la plus merveilleuse qui soit mais qui, dès qu'on s'intéressait un tant soit peu à la biologie, devenait un truc parfaitement dégueulasse. Certes, au moins, quelles qu'aient été les galères dans lesquelles il avait vécu ses premières années, Braith n'avait jamais entendu sa mère pester contre tous les enfants qu'elle avait eus, à souhaiter n'jamais en avoir eu : au contraire, à chaque interview, chaque apparition publique où elle était au centre des choses, elle avait toujours amené sa famille comme l'une de ses plus grandes motivations. Alors oui, peut-être qu'il y avait quelque-chose de précieux dans l'fait d'avoir des enfants, de fonder un foyer avec quelqu'un qu'on aimait : le brun, lui, fallait croire qu'il n'avait jamais rencontré la bonne personne pour en vouloir ou pour y croire. A trente-six ans atteints désormais, il le vivait plutôt bien, son célibat, et la vaste impression que peut-être, il atteindrait la quarantaine et plus encore, sans jamais avoir d'enfants. Au moins, quand il rentrait chez lui, il pouvait s'concentrer sur son travail, ou même juste s'laisser tomber dans son canapé pour souffler un peu. Quand il voulait partir en vacances, il n'avait de compte à rendre qu'à son patron et à lui-même – rien qui n'l'empêchait de plier bagages en un rien de temps, pour une longue période. Et tout c'temps qu'il avait passé, à bosser dans des pays étrangers, à parfois prendre des risques démesurés pour faire son travail, ça n'aurait pas existé, sans doute, s'il avait eu des enfants sur les bras. Depuis l'temps, alors, le Wheeler avait fait son deuil d'cette possibilité : y'avait des gens qui grandissaient en sachant qu'ils voudraient avoir des enfants, un jour- c'n'était pas son cas à lui. Fallait croire alors, que la différence entre Nomi et lui, malgré leur amitié, malgré les années depuis lesquelles ils se connaissaient, c'était celle-ci : elle, elle avait beau avoir plein d'ambitions dans son travail, elle en avait aussi dans sa vie personnelle. Et jusqu'à il y a peu, ces rêves, elle les avait sans doute eus avec son fiancé, qui aujourd'hui n'était plus là. Était-ce pour autant que cette solution que la rousse pensait avoir trouvé, était la bonne, hein ? A quoi ça pouvait bien servir, d'avoir des enfants, pour qu'ils vivent dans une famille décomposée et dysfonctionnelle, pleine d'histoires bizarres comme celle qui semblait se profiler à l'horizon, dans l'esprit du jeune homme ? Lui, il avait grandi sans jamais connaître son père, et avec sa mère essayant sans cesse de se construire une vie amoureuse et de rester qui elle était, malgré son cœur sans cesse brisé, et ses ambitions qui, parfois, semblaient trop grandes pour les hommes desquels elle s'éprenait. Résultat, aujourd'hui, s'il ne blâmait certainement pas sa génitrice parce qu'il n'avait jamais connu son père, lui, il savait que chez ses sœurs, la situation était plus compliquée. Était-ce c'genre de vision du monde qu'elle voulait donner à l'enfant qu'elle semblait tant vouloir, quitte à c'que ce soit avec lui ? La réalité qu'elle avait été désespérée plus qu'autre chose, et que cet enfant, n'serait certainement pas le fruit d'un amour longuement cultivé, d'un couple construit sainement et d'ces histoires épiques qui pourraient bien remplir les romans écrits par sa mère ? Ouais, Braith au moins, il avait toujours su qu'il n'voulait pas foutre une de ses aventures d'un soir en cloque, alors il avait toujours pris ses précautions à c'niveau-là – en vingt ans de vie sexuelle active, ç'avait marché, hein. Et avec Nomi, d'toute manière, il n'avait pas envie d'compliquer quoique ce soit. Il n'avait jamais eu envie qu'ça devienne prise de tête, parfois, d'penser à elle, de s'demander ce qu'elle faisait ou c'qu'elle pouvait penser, elle, d'son côté de New York.

Mais ces derniers jours, il s'était bel et bien retrouvé dans cet état, à fuir ses coups de téléphone, à ignorer ses sms et à n'pas écouter les messages vocaux qu'elle avait pu lui laisser. La réponse qu'il avait à donner, d'toute manière, y'avait des chances qu'elle n'ait pas envie de l'entendre. Et en plus du reste, presque cruellement, y'avait aussi des chances que ça ruine leur amitié. C'était un putain d'fardeau qu'elle lui avait mis sur les épaules, franchement, avec son histoire inconsidérée de bébé et d'eux deux, faisant quoiqu'ce soit à ce niveau-là. Et Braith, maintenant qu'il la dévisageait, qu'elle était sur le pas d'sa porte à essayer de prétendre que tout allait bien et que rien n's'était passé, il n'pouvait s'empêcher d'éprouver une certaine rancœur à son égard. Est-c'qu'elle tenait vraiment à leur relation, autant qu'il y tenait lui, pour dire les choses qu'elle avait dites, et présenter leur situation comme elle l'avait fait, hein ? Peut-être que si elle avait assez tenu à lui en tant qu'ami, elle n'l'aurait jamais jeté sous l'bus comme elle l'avait fait. Lui qui n'était pas d'un naturel particulièrement rancunier, il n'savait pas quoi faire d'l'insidieuse blessure qu'elle avait causée en lui. Pendant dix ans, ils n'avaient été que des amis, et elle avait été bien contente d'avoir des histoires significatives avec d'autres mecs, d'construire ces précieux projets d'avenir avec d'autres gars. Mais maintenant qu'elle était seule, maintenant qu'elle avait la trouille, elle le mettait lui aux pieds du mur, hein ? Et elle faisait passer tout ça, en plus, comme un genre d'responsabilité pour son avenir, pour son bonheur, parce qu'elle approchait des trente-cinq ans et qu'elle avait besoin d'être mère ? C'était injuste- merde. Aussi injuste que l'fait qu'elle ait tant semblé le presser, qu'elle l'ait littéralement harcelé pendant ces derniers jours, et qu'elle s'pointe sur le pas d'sa porte ! C'n'était pas pour rien, franchement, que les donneurs de sperme étaient anonymes- c'était juste histoire d'avoir la paix, hein ?! Peut-être qu'elle devrait s'contenter de ça, Nomi, parce qu'au fond, Braith, il n'savait pas c'qu'elle pouvait bien attendre de lui, au point d'croire que leur situation serait meilleure qu'elle, se faisant implanter le sperme d'un inconnu en elle. Est-c'qu'elle le voyait jouer les papas, soudainement, alors que depuis qu'il était adulte, il avait toujours fait sa vie sans avoir l'intention d'élever des enfants?! Qu'y'avait un mot magique à dire pour que, tout à coup, ses envies à elle, deviennent ses envies à lui ? Face à elle, alors qu'il commettait la bêtise d'la laisser rentrer dans son appartement, c'était comme si un feu s'mettait doucement à gronder à l'intérieur des entrailles du jeune homme. Maintenant, il comprenait pourquoi il n'avait pas eu la foi de décrocher son téléphone ou d' répondre à quoique ce soit des messages envoyés par la rousse : comment est-c'qu'il pouvait l'faire, hein ? Il n'était pas bon pour prétendre, pas bon pour tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant d'parler- à vrai dire, Braith Wheeler était surtout un engagé, un passionné qui faisait c'qui lui chantait, et cette impulsion parfois stupide, le précipitait dans des situations incontrôlables. « J'en sais rien. J'suppose qu'y'a que c'est ceux qui n'aiment pas leur job, qui ont besoin d'une pause. » et lui, en l’occurrence, il aimait son job. Il aimait sa vie telle qu'elle était- et bordel, Nomi était bien censée être une de ces personnes dans sa vie, capable d'savoir ça, et capable d'l'accepter. La phrase, alors, sonna comme une pique, alors qu'il coinça entre ses dents serrées, le besoin d'sauter les politesses pour aller droit au but. Il n'avait certainement jamais été comme ça avec Nomi- mais techniquement, elle n'l'avait jamais foutu dans la merde jusqu'au cou, alors c'était chacun son tour, hein. Et d'ailleurs, sa patience ne tint pas longtemps- heureusement que Braith eut assez à faire à chercher des verres de vin dans un placard, parce que ça au moins, il ne l'refuserait pas. Mais en revenant à sa hauteur, en entendant les questions de la jeune femme, il la dévisagea quelques longues secondes, comme s'il la mettait silencieusement au défi d'être honnête enfin, plutôt que d'tourner en rond autour du sujet qui l'avait sans doute amenée ici. Est-c'qu'elle se préoccupait vraiment de c'qu'y'avait de neuf dans sa vie, hein ? Il en doutait, maintenant. Et pourtant, il aurait eu pas mal de choses à lui dire- il en avait eu besoin, même, ces temps-ci – il avait eu besoin d'sa meilleure amie comme elle avait toujours été là dans sa vie. Mais c'était devenu compliqué, hein ? « Pas grand-chose... la routine. » qu'il dit, alors, avant d'abandonner. « Et toi ? Est-c'que j'ai raison d'avoir l'impression d'savoir pourquoi t'es là ? » il n'aimait pas tourner autour du pot, Braith- il n'aimait pas l'impression qu'il avait, que sa meilleure amie s'comportait si gentiment et si poliment avec lui, comme si elle espérait obtenir quelque-chose de lui. « J'croyais avoir été clair en disant que j'avais besoin d'temps. C'est pas en me harcelant qu'tu vas faire avancer les choses. » et ouais, elle avait eu beau venir avec une pizza et du vin, comme elle l'avait si souvent fait dans de nombreuses circonstances, souvent désintéressées, juste pour qu'ils passent une bonne soirée, Braith n'avait pu s'retenir, cette fois. Après tout, leur relation était devenue tout sauf désintéressée à partir du moment où Nomi s'était senti l'droit de tout foutre en l'air. Et peut-être bien que si tout c'qu'elle attendait de lui, après cette soirée, c'était c'qu'elle voulait, offert sur un plateau d'argent sans prise de tête, alors mieux valait qu'ils soient honnêtes tout d'suite.
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