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(braith), nobody has just one soulmate

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Braith Wheeler
Braith Wheeler
« admin ❖ We are Kings and Queens »

pseudo : MARY-W. (marie)
arrivé(e) le : 07/07/2018
messages : 304
points : 1238
avatar : jesse williams.
autres comptes : tessa dyer (ejt).
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âge du perso : trente-six ans.
emploi : ancien reporter, baroudeur et aventureux, il s'est posé aujourd'hui, depuis deux ans, journaliste derrière un bureau, qui stagne à new york.
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MessageSujet: (braith), nobody has just one soulmate (braith), nobody has just one soulmate EmptySam 7 Juil - 16:04



braith wheeler
36 ans
that's life
ft. jesse williams
nom, prénom(s): bien que commun, si son nom wheeler est connu, c'est par sa mère, célèbre auteure de romans à l'eau de rose, parfois à la limite de l'érotique, très appréciée et respectée dans le monde de la littérature. deux fois divorcée, mais depuis tout gosse, le fils a son patronyme à elle, et il en est fier. l'inspiration débordante et curieuse de sa mère lui a affublé le prénom de braith, plus classique, son deuxième prénom est samuel, héritage de son grand-père. emploi/études: pendant des années, il a été photographe-reporter, traversant de nombreux pays, parfois pour y photographier la misère, d'autres fois pour sortir des dossiers poussiéreux, des magouilles dont personne n'aime parler. il n's'est pas posé pendant des années, partant sans cesse vers des frontières de plus en plus lointaines. aujourd'hui, et depuis près de deux ans maintenant, il est journaliste et juste journaliste, au daily news, un genre de rythme de croisière qui lui va bien. pour l'instant en tout cas. argent: $$$$ chanceux qu'il est, il n'a jamais manqué d'argent, il n'a jamais connu l'adversité et la galère dont sa mère se souvient si bien. fut un temps, elle avait à peine eu d'quoi payer le loyer de l'appartement dans lequel il a vécu ses premières années. mais depuis le succès de sa génitrice, il n'a manqué de rien. et quelques brillantes études dans une grande université plus tard, c'est lui qui a un compte en banque clinquant.  date et lieu de naissance: sa mère relate, elle est entrée à l'hôpital deux jours avant la fin du mois de septembre, mais son fils a pointé son nez, seulement le 1er octobre, dans la nuit, avant l'aube. new york city, la ville qui n'dort jamais, avait semblé au moins été un peu émue par ce miracle de la vie. nationalité et origines: n'en déplaise à certains, il est américain, et ses origines, de quelque-part en afrique, remontent à trop longtemps pour que ce n'soit part de son identité. situation amoureuse: il est, probablement, trop instable et insatiable, volage et capricieux, pour s'poser dans un couple. ses histoires, qu'il le veuille ou non, sont toujours courtes, faites de hauts et de bas, d'manque de volonté et d'efforts de sa part. il est un éternel célibataire, et il aime ça. orientation sexuelle: il est hétérosexuel et il n's'est jamais posé de questions allant plus loin que cette case. caractère: bosseur, sociable, charmeur, sportif, dynamique, mature, sérieux, flegmatique, simple, honnête, fêtard, audacieux, apaisant, loyal, galant, impliqué, indépendant, incertain, provocateur, malin, joueur, têtu, passionné.

01. il a toujours aimé faire de la photographie; chanceux qu'il a été, braith a toujours eu l'temps de toucher à tout, de tester d'nombreux centres d'intérêt, de s'amuser avec la vie. mais la photo a été une régularité qui a dicté de nombreux aspects de son existence: il a voyagé souvent, juste pour capturer des clichés qui sont importants, à son goût. son appareil photo a, pendant longtemps, été son allié le plus fidèle. 02. c'est un sportif, braith- le sport l'a beaucoup aidé à de nombreuses reprises dans sa vie, à extérioriser, à expulser quelques frustrations, ces malêtres dont il ne parle pas vraiment. et là encore, il a pu toucher à tout, à la natation, à la boxe, à la course à pieds, la musculation, la randonnée. tant de choses qui font encore partie de sa vie, quand bien même partir en randonnée n'semble pas être une chose très accessible, en plein cœur de new york. il compense, généralement, à commencer par un jogging tous les matins, de quoi faire pomper son cœur à toute vitesse, et au moins évacuer ça avant de passer de trop longues heures derrière un bureau 03. parce qu'il aime sortir, le brun; que ce soit sortir pour se défouler, respirer le plein air ou sortir en soirée, s'amuser et profiter de l'énergie de la vie nocturne, les deux marchent. braith, il est ce genre de gars qui, à son âge, n'a pas de problème avec le fait de sortir en boîte, d'rencontrer des filles et des gens comme ça. il est un sociable dans l'âme, fêtard et profiteur, qui n'a certainement pas l'intention de passer ses soirées assis sur un canapé, à regarder la télévision. si on attend de lui qu'il lambine tous les soirs, généralement, ça le frustre plus qu'autre chose. 04. mine de rien, c'est un gourmand dans l'âme, heureusement qu'il fait du sport, vraiment. il aime goûter à tout, toucher à tout, tester des choses- au fond, sa gourmandise ne s'applique pas qu'à la nourriture. on a qu'une vie, non? c'est sans doute pour ça qu'il est célibataire même à son âge, que se ranger dans un moule n'est pas son truc, et qu'il a presque une allure capricieuse, à vouloir mener sa vie comme il le veut lui, en faisant fi de tout le reste. 05. il est un aventurier dans l'âme, aussi- ces années qu'il a passées à voyager aux quatre coins du monde, il les chérit tout particulièrement, et il se dit qu'il en aura sans doute l'envie à nouveau: c'est un peu comme s'il se disait que tout c'qu'il avait à faire, c'était annoncer à son patron qu'il voulait "aller voir ailleurs" pour qu'on le lâche et qu'on le laisse repartir. comme si, bosser derrière un bureau au daily news n'était qu'une passade - il est sans doute le seul à le savoir, ça. au boulot, on le croit sûrement plus investi qu'il ne l'est vraiment: après tout, il a une façon de manier les mots, d'écrire et d'être à l'aise là-dedans, alors il fait très bien son travail. 06. braith et les gens obséquieux, ça n'fait pas bon ménage: il est un type qui marche au feeling, qui peut être très loyal et très honnête avec des gens qu'il a rencontrés récemment, parce que le lien passe bien avec ces gens - c'est comme ça qu'il s'est retrouvé à faire le pacific trail avec une quasi-inconnue, se liant d'amitié avec elle au fil des mois. c'qu'il ne supporte pas, ce sont les hypocrites, les gens trop polis, les gens qui semblent attendre de lui qu'il soit pompeux et langue de bois comme ils le sont eux. dans ses relations, le wheeler fonctionne au premier contact, aux impressions, et il a rarement tort. 07. il n'a pas une mauvaise santé, loin de là, mais on peut dire qu'il tombe facilement malade: ces petits virus bien embêtants en hiver, vous pouvez être sûrs qu'il en choppera un. braith, il n'passe pas un hiver sans tomber malade, avoir la goutte au nez, ou tout un arsenal de médicaments pour supporter les temps froids. c'est comme ça, au moins il a un joli ensemble d'écharpes que ses proches s'amusent à lui offrir pour l'hiver, en se moquant bien de sa "fragilité" face au froid. ses proches, au moins, s'y sont tant habitués qu'ils le couvent comme s'il était encore un gamin, dans ces périodes-là - et au moins sur ça, braith n'est pas du genre à se plaindre. 08. il est le gars qui ne jette pas, mais qui n'a pas de bordel chez lui: pour la simple et bonne raison qu'il a été ce gamin qui, quand il s'est installé chez lui, a pris ce qui était nécessaire de la maison de sa mère, et a laissé le reste. dans le garage de chez celle-ci, alors, se trouvent de nombreux cartons avec plein de vieux objets et autres trésors, amassés pendant la jeunesse de braith. il s'dit qu'il fera le tri, un jour, mais il ne s'est jamais lancé. faut dire que c'est un peu une "maladie" qui a commencé avec sa mère, elle qui a toujours aimé tout garder de son fils chéri, ses dessins d'enfance, ses carnets scolaires et ses bricolages moches. au fond, elle ne se plaint pas d'avoir toutes ces choses chez elle, mais le jeune homme, il a tout d'un nostalgique dans l'âme. 09. il a un peu une âme désordonnée, braith, assez cavalière pour qu'il n'aime pas les responsabilités; s'occuper de la paperasse, très peu pour lui, ça l'stresse même, qu'il dirait. il est souvent en retard de paiement pour beaucoup de choses, non pas par manque de moyens mais par manque de volonté et d'organisation. braith, il n'aime pas spécialement les contraintes, il préfère la liberté vaste et presque faite de vide, d'étendues qui lui permettent, souvent, d'oublier la vie bien carrée des autres. s'il a un quotidien relativement similaire à ceux-ci ces derniers temps, c'est plus pour "prendre une pause" comme il dit: ses ambitions pourtant, elles vont plus loin que new york ou qu'un travail derrière un bureau. 10. aussi simple que ça et tant pis pour la masculinité mais braith est un très grand fan des films disney et pixar. à une époque de son enfance, le cinéma, c'était presque sa seule évasion, la seule vraie "sortie" que sa mère pouvait lui offrir- un événement spécial, qui faisait qu'après, ils mangeaient dans un dinner ou une glace, bref, des souvenirs chéris. il s'dit parfois, le jeune homme, qu'il aimerait perpétrer cette tradition avec ses propres enfants, si seulement il en avait.

mary-w./marie
pas vieille du tout
disponibilité pour le forum: trop fréquemment, genre 8/7j, à c'genre de ratio, parfois à rien glander malheureusement, mais généralement j'fais des choses (a). fuseau horaire: le fuseau horaire des gens qui ont toujours faim, genre j'avais faim à 3h du mat' et là j'ai faim de nouveau, c'pas possible. :popcorn: personnage: c'est le scénario de casper qui était sur le forum avant ses admins/fonda. où avez vous connu le forum: un jour d'ennui et tristesse, et où on a eu envie de faire un forum. il était une fois, des gens qui n'arrivaient pas à s'arrêter de rp-... votre avis: j'ai faim, il devrait y avoir de la bouffe, genre une corne d'abondance sur chaque forum :choco: . mot de la fin: flan.



Dernière édition par Braith Wheeler le Dim 8 Juil - 21:59, édité 12 fois
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Braith Wheeler
Braith Wheeler
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pseudo : MARY-W. (marie)
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âge du perso : trente-six ans.
emploi : ancien reporter, baroudeur et aventureux, il s'est posé aujourd'hui, depuis deux ans, journaliste derrière un bureau, qui stagne à new york.
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MessageSujet: Re: (braith), nobody has just one soulmate (braith), nobody has just one soulmate EmptySam 7 Juil - 16:06

new york, new york!
Or am I just standing on the edge of crazy
brooklyn (nyc), 24 yo + « Je quitte New York. J'pensais que tu voudrais le savoir. » mais elle avait beau avoir les yeux rivés sur lui, Braith avait le regard obstinément ailleurs, bas, alors qu'il était resté à l’entrebâillement de la porte pour lui faire comprendre de n'pas rentrer. Ali n'lui avait pas donné la moindre nouvelle depuis des jours, et voilà qu'elle venait de se pointer, parlant d'un job exceptionnel à Chicago, d'une opportunité en or, de bonnes raisons sur pourquoi elle partait. Comme s'il s'en préoccupait soudainement : il avait déjà abandonné les fous rêves qui avaient eu la mauvaise idée d'le prendre à la tête, quand il avait été avec elle. La demande en mariage qu'il avait commencée à préparer dans son coin, elle l'avait réduite à néant, et elle essayait d'garder la face maintenant qu'elle s'était pointée jusqu'ici, mais c't'histoire, elle s'était finie à cause d'elle. « T'es sure que c'est à moi qu'tu dois dire ça, hein ? J'parie que ça concerne plus ton nouveau mec, non? » il le savait, qu'Alison n'supportait pas les crises de jalousie, qu'elle s'en était toujours ouvertement foutue, de l'amour et des entraves que ça créait. A s'prendre au jeu, il avait été assez con pour croire qu'il était différent, quelque-part, d'une quelconque façon. Peut-être parce que ça faisait bien trois ans qu'il faisait partie de sa vie, qu'ça semblait sérieux, qu'elle était toujours revenue vers lui- peut-être parce qu'il était con. Ça devait être génétique, un peu comme les erreurs que sa mère avait commises avec le temps, ses mariages qui avaient échoué. Au moins, Ali avait tué l'espoir dans l'oeuf, sans trop remuer le couteau dans la plaie. « On en a déjà parlé, Braith. Les histoires, comme ça, c'est pas pour moi. » qu'elle en rajouta une couche, non sans un genre d'agacement, d’écœurement dans la voix, dont il se serait bien passé. « Si c'était vraiment comme ça, t'aurais pu m'dire que les soirs d'la semaine qu'on passait pas ensemble, tu les passais avec d'autres. » « Dis pas n'importe quoi. » pour le coup, elle sembla honnête – frustrée, blessée. Mais il eut tout juste le temps de la regarder, qu'elle avait repris contenance, pinçant les lèvres, ravalant ce sursaut de réel, qu'elle n'laissait que trop peu transparaître. Comme si elle avait quelque-chose à dire, mais qu'elle préférait s'taire, et juste laisser cette histoire entre eux deux, mourir ici. De toute manière, elle partait, hein ? Une pensée qui sembla la sortir de son silence, lui faire reprendre contenance alors qu'elle prenait une inspiration ; « J'suis désolée, Braith. » c'est tout c'qu'elle eut à lui offrir, avec un haussement d'épaules, un pincement entre les sourcils qui, peut-être, alla jusqu'à son cœur. Il fut incapable d'savoir ; peut-être avait-il toujours été incapable de savoir c'qu'il y avait, derrière les apparences, avec Alison.

brooklyn (nyc), 26 yo + BRAITH: Alors, tu avais cru que j'avais oublié? Joyeux Anniversaire, Thornberry! ;)

Tout simplement, il y avait pensé. Braith était un homme de parole, et peut-être bien que ces derniers temps tout court, le souvenir de la rousse lui avait tourné la dans la tête. Retourner au monde civilisé lui avait paru bien particulier, même s'il n'était parti que six mois, tout au plus, histoire de prendre son temps à faire son voyage. Il était rentré mais déjà l'agitation de New York avait quelque-chose d'oppressant. A voir toutes les candidatures qu'il avait envoyées ici et là, le brun n'prévoyait pas de rester, clairement : une réalité que sa famille avait accepté. Mais ça n'l'empêchait pas de garder contact, et même d'faire assez d'efforts pour tenir une simple promesse qu'il avait faite, là-bas, quand Nomi et lui avaient semblé n'être que les deux seules personnes restantes dans c'monde. Après tout, elle, elle avait eu une bouteille de whisky pour son anniversaire à lui. Et puis, en quelques semaines à peine, il aurait été bien incapable de complètement l'effacer de sa mémoire. Et à vrai dire, compte-tenu du bon temps qu'ils avaient passé, rien que tous les deux, dans les vastes zones sauvages le long de la Pacific Trail, il n'en avait pas spécialement envie. Avec Nomi, tout avait été simple, sans prise de tête, bien loin de c'qu'il avait pu connaître avec les filles – peut-être que le fait qu'il n'ait pas couché avec elle avait joué, hein. Et pourtant, en des mois et des mois, ça n'avait pas été l'envie qui aurait pu manquer, ni même les occasions, ni même la tentation, comme ça, au détour d'un sentiment de solitude particulièrement prenant. Jamais ils n'avaient exploré ça, comme si ça n'avait pas été requis – encore heureux. Leurs passions, les découvertes qu'ils avaient partagées, l'évasion, tout ça avait suffi. Et maintenant, le Wheeler se surprenait à se demander quelle vie elle menait, la rousse, dans son coin : dans quel quartier de New York vivait-elle ? Ç'avait beau être une grande ville, ils pourraient bien se revoir, dans ce contexte si différent de ce qu'ils avaient connu – qui sait, peut-être qu'il serait surpris de la voir bien apprêtée, maquillée et adaptée à la vie citadine. Il savait que lui, il se sentait limite mal dans les costards à cravate serrée qu'il devait mettre pour avoir l'air classe, quand il allait à un entretien d'embauche. Tout le monde autour de lui était content de l'revoir, quelques personnes lui faisaient même promettre de ne pas le refaire, parce qu'il leur avait trop manqué. Au fond, y'avait bien qu'avec Nomi, qu'il pourrait en parler, en sachant qu'elle comprenait, vraiment. La folie des grandeurs, et le retour au réel.

manhattan (nyc), 36 yo + « Ms Newman est nouvelle ici. La femme d'un de nos plus gros mécènes, alors... tu sais comment ça marche, hein? » et de son côté, Braith avait levé les yeux au ciel, écœuré que la corruption soit jusque-là, sous son nez. Au Daily News où il bossait. Comme s'il n'avait qu'ça à faire, rentrer dans le moule des pourris, lécher les pieds d'une nana qui arrivait pour devenir sa supérieure, tout ça parce que le mec qui lui avait mis la bague au doigt était riche et influent. La remarque acerbe qu'il eut, pourtant, il ne put la lâcher ; il la ravala comme un poison dès qu'il la vit, Ms Newman. « Madame- ? » « Mademoiselle s'il vous plaît. Madame, ça me fait me sentir vieille. » tout sourire, Alison se tourna vers eux, clinquante de la tête aux pieds. Avec une bague sertie d'un gros diamant au doigt. Le symbole d'un engagement qu'elle avait finalement pris, pour la bonne personne. D'une certaine façon. Parce qu'elle n'aurait pas été prête à le faire pour lui -avec assez de recul avec les années, Braith avait capté que ses rêves, ses envies, avaient été trop grandes pour l'histoire que Ali et lui avaient partagé. Et il l'avait accepté, ce fait. Pendant près de douze ans, il était passé à autre chose. Jusqu'à ce qu'il la voie, dans un bar, un soir. Qu'ils finissent la nuit ensemble. Et qu'ils se revoient, encore et encore et encore. Jamais il ne l'avait vue avec cette fameuse bague qui sautait tant aux yeux. Et soudainement, Alison devenait un tout nouveau personnage : une femme qui, si elle fut surprise de le voir là, n'en fit pas état, souriante et capable de garder sa contenance comme un masque duquel elle ne se défaisait pas. « Je me suis dit qu'un petit tour des effectifs pourrait vous aider. Braith Wheeler, voici- » « Alison Newman. Enchantée. » qu'elle lui sourit, en soutenant son regard, comme si elle le mettait dans la confidence – une confidence qui rimait à il n'savait quoi. Une situation qui le dépassait lui-même ; et où il se sentait encore être le con d'l'histoire. Peut-être qu'il lui serra un peu trop vigoureusement les doigts, Braith- il eut bien besoin de ça pour se réussir à forcer à sourire. Mentir, c'n'était pas son fort. Tromper, c'n'était pas quelque-chose qu'il faisait. Et ouais, il avait beau avoir un palmarès bien long de conquêtes, y'avait pas de femme mariée dans celui-ci. Alors voilà qu'Ali, revenue dans sa vie depuis si peu, y avait déjà mis un certain bordel à nouveau.

manhattan (nyc), 36 yo + « Quoi ? Tu veux pas au moins un enfant, toi, peut-être? » Heureusement que Nomi le connaissait assez, depuis le temps, pour remarquer le malaise qu'elle avait subitement fait tomber sur la conversation : Braith avait manqué de s'étouffer avec son café, au beau milieu de sa gorgée. C'était une journée comme les autres qui avait commencé, et lui, il s'était dit qu'il allait passer un moment avec sa meilleure amie, comme il en avait déjà passés beaucoup – simplement, sans s'poser de question, et sans avoir à penser aux responsabilités qui pouvaient l'attendre au boulot, aux histoires merdiques qui lui envahissaient l'esprit, et à la frustration qui pouvait grandir en lui. Mais il avait fallu que la rousse balance une bombe, à sa façon, avec un genre de spontanéité qui l'aurait presque fait rire. Elle voulait un bébé, sauf que manifestement, elle n'avait pas de partenaire pour en avoir un. Pas d'histoire longue et stable. Même pas l'ombre d'un avenir amoureux qui pourrait devenir quelque-chose lui permettant de fonder une famille. Braith, il était de ces personnes formées par la vie, l'genre de gens qui avaient besoin d'années avant de croire que les choses puissent être assez sérieuses entre deux personnes, pour commencer à faire des projets de c'genre : sa mère, après tout, avait eu la mauvaise idée de l'avoir lui, avec un con, qu'il n'avait finalement jamais connu. « J'en sais rien. J'suppose que j'y ai pas spécialement réfléchi... » qu'il tenta de se rattraper, dans un haussement d'épaules qui se voulait neutre ; et pourtant, quand il arqua les sourcils, ç'aurait pu être assez explicite pour que la jeune femme qui le connaissait depuis si longtemps maintenant, sache lire sur lui c'qu'il pensait vraiment, si elle l'avait vu. Non, il n'avait pas envie d'avoir un ou des enfant(s) : un genre de condition pour l'avenir à laquelle il s'était acclimaté depuis qu'il s'était rendu compte qu'il avait perdu son temps dans une relation ingrate, et alors qu'il n'avait plus eu envie de rien entreprendre de sérieux, avec qui que ce soit. Et là, fallait admettre que ça atteignait un tout nouveau level - « J'sais pas. J'me disais que-... » soudainement, elle sembla prise d'un doute, et Braith n'eut pas vraiment la capacité de la rassurer. Cette histoire, elle était dingue : voilà qu'elle venait lui proposer d'avoir un gosse avec elle, comme quoi ils pourraient l'élever tous les deux, sans les prises de tête inhérentes au couple – comme si un bébé, c'n'était pas tout un autre niveau de responsabilités et prises de tête. Ça semblait désespéré, comme proposition ; peut-être un symptôme qu'il voyait chez Nomi depuis un moment maintenant, à mesure que l'amour la décevait. Mais quand même, qu'il avait envie de dire. Est-c'que c'était vraiment une idée judicieuse, hein ? Est-c'que c'était quelque-chose qu'elle voudrait vivre avec lui ? Malheureusement, s'il s'lançait dans une dose d'introspection, la réponse pour lui, était claire. Et elle n'était pas celle que son amie voudrait entendre – est-c'qu'ils allaient vraiment tout perdre, sur ça ? Dix ans d'amitié, envoyés en l'air sur cette folie ? Braith pinça les lèvres, alors, le regard ailleurs : dans un coin d'sa tête, il n'pouvait s'empêcher d'espérer que, peut-être, avec du temps, Nomi s'rendrait compte de la folie dont elle faisait preuve. Et d'la situation dans laquelle elle le mettait. « Relax, c'est pas comme si ça allait arriver comme ça, de toute manière. J'dois aller travailler, mais on aura qu'à en reparler, hein ? » et s'il essaya de sourire, d'avoir l'air à l'aise et un peu taquin comme il avait toujours eu l'habitude d'être avec elle, histoire de rester dans le mood de leur relation, c'n'était que de la façade cette fois-ci. Une situation qu'il eut bien vite besoin de fuir, quitte à c'que ça veuille dire retourner bosser dans ce bâtiment où il se sentait pris à l'étroit de plus en plus, avec les semaines qui avançaient.
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