Voilà enfin deux jours pour moi, je n'avais pas encore eu la chance de prendre du temps pour moi depuis maintenant plus de deux mois. J'avais prévenu mon patron que je ne pouvais pas m'arrête de travailler, car j'avais le loyer de mon appartement en retard. De plus, je devais impérativement envoyer de l'argent à ma mère qui était dans le besoin tout comme moi. Je ne pouvais pas la laisser dans le besoin, alors qu'elle s'était occupée de moi toute seule et que parfois elle ne mangeait même pas. Alors, je faisais mon possible pour lui faire parvenir de l'argent, j'avais parfois honte de lui envoyer de l'argent sale. Il était gagné grâce à mon corps et a rien d'autre. Je n'avais d'ailleurs jamais dit à ma mère que j'étais strip-teaseuse. J'avais peur de sa réaction et je n'avais aucunement l'envie de lui faire honte. Alors, je lui avais dit que je travaillais dans un petit bar le soir très tard. Bien sûr, elle était très loin, elle était en Russie, elle ne pouvait donc pas le vérifier. Elle me manquait terriblement, cela faisait maintenant plus de deux ans que je ne l'avais pas vu. Et c'était dans ses moments-là que j'avais réellement besoin de ma mère pour me soutenir. Voilà maintenant deux semaines que je venais de me faire violer par un monstre et depuis ma vie n'était plus du tout la même. J'avais peur de beaucoup de choses, j'avais du mal à approcher les hommes, je n'avais tout simplement plus confiance. J'avais extrêmement peur du noir et je faisais des cauchemars toutes les nuits. J'avais beaucoup de mal avoir une nuit complète. Je me réveillais toujours pleine de sueur avec le souffle qui s'emballait. C'était comme si mon corps s'était battu contre lui-même toute la nuit. Je le voyais encore et encore, ce même homme qui était au-dessus de moi. Il avait réussi à me bloquer sous lui, il avait ensuite arraché mes vêtements puis avaient touché chaque partie de mon corps. D'abord, ma poitrine qu'il avait ensuite mise dans sa bouche avant que ses mains ne descendent sur ma partie intime. Puis alors qu'il était suffisamment excité, il s'était inséré violemment en moi. Mon corps entier m'avait fait souffrir, le bas de mon ventre n'était qu'une flamme qui ne voulait pas s'arrête de s'embrasser. Voilà comment ma première fois, c'était passé, dans une ruelle sombre et sale, avec un homme que je ne connaissais pas et qui avait abusé de moi.

Je chassais toutes ses pensées horribles de ma tête avant de continuer d'avancer dans les rues de New-York. Il faisait chaud et j'avais envie de m'arrêter au Starbucks. Prends quelque chose de frais, par ce temps, c'était le mieux. J'entrais, je commandais et en me retournant avec mon verre dans la main, je percutais quelqu'un, le contenu de mon verre, c'était littéralement reversé sur son vêtement. Morte de honte, j'essuyais l'homme en face de moi avec la seule serviette que j'avais. "Oh, mon Dieu, pardonnez-moi. Je suis tellement maladroite." Mais aussi très fatiguée, je ne dormais pas beaucoup et demandais beaucoup à mon corps très amaigri et fragile. "Je suis morte de honte, je suis tellement désolée, je peux vous donner de l'argent pour le pressing." Je fouillais dans mon portefeuille qui était très mince en fin de mois. Je sortais tout ce que j'avais, car le tissu qu'il portait était sûrement très cher. "Voilà pour vous." En relevant la tête pour enfin regarde dans qui j'avais foncé, mes yeux s'étaient perdus dans l'océan de ses yeux. Il était d'une beauté incontournable. D'ailleurs je n'avais même pas vu que beaucoup de femmes le regardaient à ce moment-là. Elle était sûrement morte de jalousie et aurait sûrement préféré lui foncer volontairement dedans.